Que symbolise le bonnet phrygien ?
Avant de coiffer les têtes de Bardot, Deneuve, Laetitia Casta et du Grand Schtroumpf, le bonnet phrygien est dans la Rome antique le signe des affranchis.
Artiste et inventeur prolifique, son esprit de génie suscitait à son époque étonnement et admiration. Il explorait et étudiait le monde visible avec beaucoup de soin, sans se laisser influencer par les analyses des auteurs anciens.
Il s’est notamment lancé dans la dissection de cadavres humains, il a analysé le vol des oiseaux et des insectes avec pour projet l’invention d’un appareil volant, il a étudié le développement des plantes, le mouvement des vagues, la forme des rochers et celle des nuages. Toutes ces recherches furent guidées par la volonté de comprendre le monde visible et représentèrent la base de son art.
Léonard de Vinci ne publia pas ses écrits, peut-être par crainte d’être considéré comme hérétique, mais fort heureusement, ses contemporains prirent soin de conserver ses très nombreux carnets de notes, ses dessins et ses citations.
La Déposition de Croix par Giotto di Bondone, chapelle des Scrovegni à Padoue – 1305
La révolution picturale est enclenchée par l’artiste Giotto (1267-1337) qui tente de rompre avec la tradition grecque puis byzantine et imprègne ses œuvres de réalisme. Il insuffle les sentiments humains dans sa peinture en réfléchissant à la manière dont se sont vraiment passés les épisodes de la Bible : comment se comporterait un homme dans une situation comme la Descente de croix ? Comment réagirait une mère devant le corps inanimé de son fils ? Il s’efforce de représenter les émotions et créer l’illusion de la profondeur dans ses œuvres pour que le lecteur puisse se représenter l’évènement comme s’il y assistait.
Ce faisant, Giotto ouvrait un nouveau chapitre de l’histoire de l’art : la Renaissance.
« Je vous le dis en vérité, l’un de vous me trahira”
Les disciples en furent consternés. Ils se mirent, l’un après l’autre, à lui demander :
“Seigneur, ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? »
Matthieu 26, 21-22
La Bible, vous avez apprécié au départ puis dès la saison 2 vous avez décroché ?
On fait le point sur les thèmes abordés dans l’œuvre de Léonard de Vinci :
Dans la Bible, il s’agit du dernier repas du Christ avec ses douze disciples, la veille de sa crucifixion.
Les quatre Évangiles proposent des récits comparables de cet épisode qui se déroule à Jérusalem. Deux thèmes se succèdent, donnant matière à deux types de représentations : tout d’abord l’annonce par le Christ de la trahison prochaine par l’un de ses apôtres, puis l’institution de l’Eucharistie.
« Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris du pain et prononcé une bénédiction, le rompit, et le donnant à ses disciples, il dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Et ayant pris une coupe, et rendu grâces, il la leur donna, disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang. »
Matthieu 26, 26-29
« Judas se rendit auprès des chefs des prêtres (les autorités juives) pour leur demander “ si je me charge de vous livrer Jésus, quelle somme me donnerez-vous ?” ils lui versèrent trente pièces d’argent. À partir de ce moment-là, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus. »
Marc 14, 10-11
Difficile d’évoquer Léonard de Vinci sans aborder sa peinture la plus célèbre mais aussi la plus mystérieuse, conservée aujourd’hui au Louvre.
Ce portrait est sans doute le plus connu de toute l’histoire de l’art. Il s’agit de la représentation d’une dame florentine nommée Mona Lisa et dont le sourire énigmatique a fait couler tant d’encre !
En réalité Léonard de Vinci cherche à peindre le vivant. Il se démarque pour cela de ses prédécesseurs du Quattrocento qui représentaient leurs personnages comme des êtres figés, à l’image de statues. Mantegna en est le parfait exemple. En cherchant à représenter la nature dans toute sa grandeur et sa force, en respectant trait pour trait ce qu’ils observent, ils en perdent le caractère vivant du sujet.
Léonard de Vinci a trouvé le subterfuge pour insuffler la vie dans sa peinture. Il ne s’agit plus d’utiliser un contour trop ferme ou de forts contrastes dans la lumière et les couleurs.
Il s’agit d’une technique d’estompage des contours qui vient d’une grande tradition expliquée notamment par Pline : la question du contour est la grande subtilité de la peinture. Si le contour est trop visible, il crée une rupture dans l’image or s’il n’est pas visible, la peinture promet même ce qu’elle ne montre pas. Elle a donc un très fort potentiel de suggestion.
L’enjeu est donc de suggérer que l’image est vivantee
Avant de coiffer les têtes de Bardot, Deneuve, Laetitia Casta et du Grand Schtroumpf, le bonnet phrygien est dans la Rome antique le signe des affranchis.
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